Bonjour,

Il faut garder en tête qu’une personne en fin de vie est une personne vivante, souvent consciente de son état, et qui veut être traitée dignement jusqu’au bout et surtout sans souffrir. Nous avons fait des progrès considérables en matière de lutte contre la douleur et de nombreuses consultations spécialisées ont été créées, spécifiquement pour adapter la prise en charge de la douleur selon qu’elle est aigüe, chronique, d’origine neurologique ou proprioceptive.

Il y a aujourd’hui un annuaire des soins palliatifs par région accessible avec beaucoup d’informations.

Toutefois, on ne peut ignorer que la situation n’est pas toujours la même selon qu’on habite une grande ville ou dans un territoire rural… même si les différents gouvernements n’ont eu de cesse de créer :

– des services ou unités de soins palliatifs : pour ce qui est de Paris et la proche banlieue, il y a les Diaconnesses, Jeanne Garnier, Notre Dame du Lac (à Rueil) et encore, pour ne citer que les plus connus,

-des lits identifiés “soins palliatifs” (LISP) dans différents services connus pour accueillir des personnes souffrant de cancers ou autres pathologies à pronostic vital engagé et qui bénéficient de davantage de personnel,

-des Unités Mobiles d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (UMASP) au sein de bon nombre d’hôpitaux,

-des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD),

-des services d’aide au maintien au domicile,

-des réseaux de soins palliatifs (et c’est TOP) qui prennent en charge la globalité de la situation et font intervenir une équipe de professionnels,

-des structures partenaires ou services d’aide à la vie sociale (SAVS),

-etc.

Chacun doit chercher dans sa région, voire même sa ville, ne pas hésiter à demander à son médecin traitant et savoir que l’information est facilement accessible sur internet.

Il y a de plus en plus de professionnels dans ces prises en charge car les situations sont complexes : psychologiques, sociales, environnementales avec parfois l’aménagement du domicile, éducatives quand il y a des fratries ou des placements d’enfants à organiser…

Il existe une multitude de mesures d’aide. Les travailleurs sociaux au sein des caisses d’allocations familiales peuvent également soutenir une situation difficile.

Souvent les personnes en fin de vie et leurs proches se trouvent démunis, sous le choc, et il est important de parler…trouver une écoute bienveillante.

Le soutien est essentiel même si chacun peut croire qu’il ou elle est seul(e) à vivre cela ; oui, c’est à la fois unique et universel…

Martine CHRIQUI-REINECKE